L’Assemblée nationale … une machine à fabriquer du « NOUS »

Si l’on excepte les modalités opératoires de tout discours ( « je vais vous dire que »), » le député dit aussi souvent « nous » que « je »
Si l’on se réfère aux adjectifs possessifs, on constate que le député parle volontiers de « mes électeurs », mais aussi qu’il n’hésite pas à globaliser : « nos électeurs », « nos concitoyens », « nos compatriotes », etc.
A tel point que l’on peut se demander si l’Assemblée ne serait pas une machine à fabriquer du « nous ».

En fait, il existe plusieurs versions du « nous ». :
page 2 : le « nous » fusionnel
page 3 : le « nous » fractionnel
page 4 : le « nous » conventuel.

1) Il y a d’abord le « nous » que j’appellerai « fusionnel ».