des terroirs et des crus
[le député de la 4ème circonscription de la Côte-d’Or.] :
« Tout à l’heure, nous évoquions des témoignages de la mémoire vivante qui est transmise à travers les produits de notre terroir. Vous me permettrez de citer l’époisses comme exemple de ces produits. (Sourires.) »
« – le député de la 4ème circonscription de l’Isère [qui, manifestement, ne plaide pas pour sa circonscription ! ]
Depuis de très nombreuses années, le floc de Gascogne est pénalisé [par des distorsions au regard du régime fiscal].
Afin de supprimer cette distorsion […] , cet amendement vise à aligner la fiscalité du floc de Gascogne sur celle des vins doux naturels, ces deux catégories étant très comparables.
– le député de la 3ème circonscription de l’Yonne. Il faut une dégustation !
– le président. Quel est l’avis de la commission ?
– le rapporteur. Je voudrais compenser l’avis défavorable de la commission en vous vantant les mérites du floc de Gascogne. C’est un vin doux remarquable qu’il convient de défendre, mais on ne peut le faire, en baissant les droits dans le contexte actuel.
[…]
– le député de la 7ème circonscription de Seine-Saint-Denis [natif de la Normandie].
Je suis persuadé que si, au lieu du floc de Gascogne, notre collège, avait fait la promotion du calvados, il aurait trouvé une oreille plus attentive auprès du ministre.
– le député de la 10ème circonscription des Bouches-du-Rhône. Ce sont des choses différentes !
– le député natif de la Normandie. Ils sont en effet d’essence différente puisque pour le calvados c’est la pomme, comme Adam le savait déjà ! »
« – le député de la 1ère circonscription de l’Ariège. L’amendement a pour objectif d’encourager la plantation de chênes truffiers.
– le député de la 4 ème circonscription du Morbihan . C’est un amendement qui fleure bon le terroir ! (Sourires.)
[…]
– le rapporteur [député de la 5 ème circonscription du Val-de-Marne. En tant qu’amateur de truffes, j’apporterai une précision. Dans un champ de chênes truffiers, point n’est besoin d’un chien ou d’un cochon dressé pour trouver des truffes. Il suffit d’observer les mouches (Rires) et de chercher à l’endroit d’où elles s’envolent… (Sourires.)
– le président, député de Normandie. Mais, attention, il n’y a pas forcément des truffes à chaque fois que des mouches s’envolent. (Sourires.)
– le député de la 1ère circonscription de l’Ariège. Il n’est question ni de cochon, ni de chien, ni de mouches, monsieur le rapporteur, mais de déduction fiscale ! (Sourires.)
– le président, député de Normandie. Comme il y a également des truffes dans le Vaucluse, la parole est à monsieur M.
– le député de la 4ème circonscription du Vaucluse [Monsieur M. ] Je me permets de rappeler que la première région productrice de truffes aujourd’hui est le Tricastin et que le premier marché aux truffes de France n’est plus dans le Lot, monsieur le président, mais dans ma circonscription, à Richerenche.
– le rapporteur. Et Lalbenque ?
– le député de la 4ème circonscription du Vaucluse . J’ai le regret de vous annoncer, monsieur le rapporteur, que Lalbenque est larguée depuis longtemps. Aujourd’hui, la truffe française est concurrencée de manière dramatique par la truffe chinoise et la truffe roumaine. Cela peut faire sourire car cela concerne, il est vrai, moins d’agriculteurs que l’élevage !
– le président. Mais non, c’est très important ! J’adore la truffe ! (Sourires.) »
[le député de … : « etc.» ….]