Le député, c’est comme … un marin
Ballotté «au gré des vagues [provoquées par le suffrage universel] », le député, tel un marin (expérimenté ?) essaie de « trouver le cap juste entre les différentes positions ».
(D’autres – mauvaises langues ! – diront : « C’est de la godille ! »).
Si l’on veut « amener [la] barque, [même] un peu chargée, à bon port », il faut « savoir où vous allez » …
( Sénèque ne disait-il pas : « Il n’y a pas de bon vent pour un navire qui ne sait pas vers quel port il vogue. »)
… il faut savoir aussi « mettre le cap » dans la bonne direction …
(« Notre avenir se joue sur notre flan Sud : mettons-y le cap ! » )
… choisir la bonne vitesse …
(« Mieux vaut, en effet, aller vers un bon cap à petite vitesse qu’aller à grande vitesse sur un mauvais cap. (Sourires.) »)
… et ne pas se tromper de manœuvre !
« député 1. Pour reprendre un exemple marin, je vous dirai, monsieur le ministre, que le vent est mauvais et vous prenez la mer de front . […]
député 1.- [Cher collègue] la comparaison maritime que vous avez utilisée n’est pas exacte. En effet, quand la mer est forte, vous avez intérêt à mettre le bateau face aux vagues. Sinon, c’est le chavirage assuré. (Sourires.)»