l’alchimie

quand les députés font appel …  à l’univers de l’alchimie
[L’attractivité] est le fruit complexe d’une alchimie où la qualité de l’éducation, de la formation, la sécurité juridique, la qualité des infrastructures et des investissements publics jouent, à côté de la compétitivité des entreprises, de la richesse de l’innovation, de la qualité de l’environnement ou des atouts culturels, un rôle majeur.

Vous nous proposez là, messieurs les libéraux, une alchimie assez particulière, dont nous aimerions bien avoir le mode d’emploi !

Je suis fermement attaché à la laïcité, fruit de l’alchimie de siècles de mûrissement de la société française, parfois lent, souvent heurté et conflictuel, qui nous permet aujourd’hui de vivre ensemble.

Toi mon frère et ma sœur de gauche, arrête de croire à cette transfiguration métamorphique du réel, à ce mythe du grand soir institutionnel paré aux couleurs du progrès, à ce fétichisme de la gestion instrumentale qui allumerait le soleil des consciences. Pour faire sonner l’heure de nous-mêmes au beffroi de notre pays, pour être les forgerons et les alchimistes de notre histoire. [Un député d’outremer]

[Il faut prendre en considération] le  « carré magique »  –  innovation/ croissance/ emploi –  pour permettre la réussite de l’alchimie complexe [de la recherche].

La solidarité, l’intégration sont une alchimie qui ne peut réussir sans un engagement personnel, sans une volonté de chacun de participer à un projet collectif, par-delà ses origines ou sa situation sociale.

Nous avons, [nous députés des outremers] le devoir – et la nécessaire volonté – de contribuer à cette grande oeuvre  en faisant de la France une nation dynamique, créative, et plus solidaire .

Permettez-moi pour conclure de vous citer quelques mots de Victor Hugo […] : « Mettez à fin à cette grande oeuvre de l’organisation fraternelle de tous les peuples, conduits au même but, rattachés à la même idée, et vivant du même coeur […] Unissons-nous dans une pensée commune, et répétez avec moi ce cri : Vive la liberté universelle ! Vive la république universelle ! »

Nous savons quels sacrifices ont précédé cette grande oeuvre  qu’est la construction de l’Europe. Nous avons donc aujourd’hui le devoir de  transformer en espoir les interrogations légitime que pose l’élargissement.