II-05_un exemple du « style » Front national

« C’est à croire que c’est un bordel, l’Assemblée, pour qu’on n’y parle que de viol !  » Ainsi s’exprime BACHELOT – député FN – au cours du débat sur l’autorisation administrative de licenciement. Est-cela le « style » Front national auquel il est fait référence dans la déclaration politique du groupe FN. ?

1. À propos du « style » front national

 [RAPPEL/ I-01_un groupe parlementaire en quête de respectabilité ]
« Dans les débats électoraux qui ont précédé notre élection, nous fûmes crédités d’une liberté de ton et d’un refus des conformismes ignorés des autres candidats. Notre désir est de conserver notre styledont nous jugeons qu’il est à même d’exprimer le mieux les aspirations de nos compatriotes. »

Deuxième séance du 4 juin 1986.
« Monsieur C., vous êtes la prostituée du cabaret, et encore, car vous avez un vilain cul! » C’est en ces termes que BACHELOT s’adresse à un collègue socialiste. Et, manifestement content de lui, ledit BACHELOT va s’en prendre à l’ensemble des députés socialistes et communistes : « Regardez les nouvelles vierges de la gauche ! »

Est-cela le « style » Front national ?

Et ce ne sera pas tout.

BACHELOT va interrompre un autre député socialiste qui accusait le patronat de « violer allégrement les règles du droit du travail » :
« Vous devez aimer ça, vous faire violer ! C’est à croire que c’est un bordel, l’Assemblée, pour qu’on n’y parle que de viol ! »

Plus tard dans le débat :
«  La France est malade . Avec des gens comme vous, on n’est pas sorti du bordel ! » [le même]
Revenant sur les propos d’un député socialiste qui assimilait le débat à un « véritable numéro de cabaret », BACHELOT -toujours lui- va apostropher ses collègues de gauche en ces termes. :
« Eh bien, messieurs, si nous sommes des tenanciers de cabaret vous, vous êtes des maquereaux, car vous vivez de l’entreprise ! »
Est-cela le « style » Front national ?

Dans l’ensemble – à dire vrai, le Compte rendu ne permet pas de se faire une idée très précise des réactions de la droite  ( Il se trouvera tout de même un député UDF pour renchérir sur cette dernière apostrophe : « Maquereaux au vin blanc ! ») – la réprobation sera à la mesure de l’« agression » :
« Nous ne nous laisserons pas agresser par certains collègues. Certains propos sont inadmissiblesinjurieux pour le groupe socialiste et inacceptables pour l’ensemble de la représentation nationale. » [un député socialiste]
« Nous considérons comme intolérable le climat qui est en train de se créer et l’utilisation de mots orduriers comme en a prononcé l’un de nos collègues. » [le même]
« Dans cette maison, les passions peuvent être vives, les arguments s’affrontent et quelquefois les mots dépassent la pensée de tel ou tel. Mais je viens d’entendre un député s’exprimer dans son langage habituel. […]« C’est là le langage du fascisme, et nous ne l’acceptons pas ! » [un député communiste] .

BACHELOT fera une timide autocritique (« Vous nous conduisez – quand je dis vous, je n ‘ accuse personne (sic !!) – à des propos que je reconnais excessifs … ») … laquelle autocritique  se poursuivra par une mise en accusation des autres ( de la gauche en l’occurrence) :
« … parce que vous avez une approche systématique de l’entreprise qu’au nom de l’ensemble des entrepreneurs français nous ne pouvons pas tolérer» 
(variante : « C’ est insupportable d’ entendre toujours dire que le patronat est là pour écraser les salariés. »)
Et pour le cas où ces derniers n’auraient pas compris :
« Si vous refusez de respecter la condition essentielle de tout débat intellectuel, c’est-à-dire la volonté d’éviter l’amalgame [un député communiste, nous l’avons vu, a parlé de « langage fasciste »»] , eh bien ! nous serons toujours là pour nous opposer à votre propagande. »

S’agit-il d’un accident de parcours provoqué par un député énervé ou bien est-ce un exemple du « style » Front national -«  style » censé être « à même d’exprimer le mieux les aspirations de nos compatriotes » ?

Les députés du groupe se montreront discrets par rapport aux propos de BACHELOT. L’un d’eux [DESCAVES] tentera de prendre la défense de l’intéressé :
«  Précédemment, mon collègue François Bachelot s’est un peu énervé mais, je l’avoue, par moment, il est assez difficile d’accepter sans réagir les leçons que veulent nous donner ceux à qui l’on doit 30 000 faillites par an, trois millions de chômeur ». (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste .)

Ce n’est pas la première fois que nous trouvons des traces – parfois, ce sont plus que des « traces » !- de ce langage de transgression à connotation sexuelle.

[II-02 / paroles échappées du texte]
MARTINEZ nous a abreuvé de « reproduction », de « concubinage », de « sexualité », de « contraception par l’ acte interrompu »  …  il a même mis en relation maternité et « vaches qui allaitent » ! 

[I-01/ ambiance 3]
LE PEN – faisant allusion au fait que les députés communistes ont quitté l’hémicycle lorsqu’il a commencé son discours – a parlé du S.I.D.A. en ces termes : « [c’est] comme si vous pensiez que nous puissions transmettre le S.I.D.A. ! – un S.I.D.A. politique, s’entend, car j’espère que dans ce domaine, nous sommes au-dessus de tout soupçon ! »

Ce qui frappe dans le cas de MARTINEZ et de BACHELOT, c’est que ces députés n’hésitent pas à mettre en avant le fait qu’ils exercent des professions tout à fait respectables ( le premier est professeur d’université, le second est cancérologue) :
 « Nous n’avons rien à voir avec les thèses fascistes . Mes chers collègues, depuis deux mois, je suis injurié, alors que je sers mon pays en tant que cancérologue, et jamais je ne vous ai entendu dire qu’il est honteux de traiter de la sorte un députe Français . »

Alors, pourquoi ce recours au langage ordurier ? Pourquoi ce recours dans ce lieu « sacré » où la « représentation nationale » dit et fait la loi de la nation ?

Deux amorces d’explication (complémentaires) :
1) Ce sont là deux députés qui ont rejoint le groupe Front national via le « Rassemblement national ». Ils ont besoin de se faire valoir par rapport à la vieille garde FN qui a vécu la guerre d’Indochine, l’OAS, Ordre nouveau … j’en passe et des meilleures ! – et qui a pris l’habitude de faire l’« amalgame » ( je reprends le terme de BACHELOT) entre discours patriotique et discours viril (de corps de garde !).

2) J’ai dit, à plusieurs reprises dans ces chroniques, la volonté des députés frontistes d’apparaître comme des « députés à part entière », défenseurs d’un Parlement rétabli dans ses « prérogatives ». Mais peut-être que, pour jouer ce rôle, certains sont un peu obligés de se faire violence. D’où ces éruptions, ces transgressions qui ne donnent jamais lieu à de véritables excuses … comme quoi ce type d’esclandre apparaît, aux yeux de ces députés, comme quelque chose de normal. « Normal » ? … En tout cas, c’est ainsi – aussi – que les députés frontistes se fabriquent et imposent aux autres un « style » qui tranche avec le décorum habituel de l’Assemblée.

Parce qu’il y a quelque chose à apprendre de ces excroissances du débat, je publie ci-après une scénographie de cette séquence. Cette mise en « scènes » reprend le texte même du Compte rendu intégral.

2. Scénographie (intégrale)

scène 1 ( 4 juin 1986)

Tableau 1
le cabaret

Député socialiste 1 [Monsieur C.] .Nous pensons que le code du travail n’est pas immuable. La société change et il doit lui-même, par conséquent, changer, à condition que ces changements soient positifs. […]
Quels sont les véritables problèmes qui se posent à propos de l’autorisation administrative de licenciement ? […]
Il s’agit surtout de la simplification des démarches, à propos de laquelle M . Dupeyroux [spécialiste du droit du travail]a dit que la loi que vous êtes en train de faire passer ajouterait un élément de complication supplémentaire au point qu’exposer cette loi reviendrait dorénavant à se livrer à un véritable numéro de cabaret ! (Exclamations .sur les bancs des groupes du R.P.R . et Front national /R .N.].)
M. François Bachelot. Monsieur C., vous êtes la prostituée du cabaret, et encore, car vous avez un vilain cul !
Le député socialiste. Si vous aviez réalisé à propos de ce projet de loi un effort de simplification, nous aurions pu vous suivre.
M. François Bachelot . Regardez les nouvelles vierges de la gauche !
M . le président. Calmez-vous, monsieur Bachelot !
M. François Bachelot. Une entreprise n ‘ est pas un cabaret ! […] Allons, un peu de sérieux ! Quand on a trois millions de chômeurs !.

Tableau 2
le bordel

Député socialiste 2. Les conseils de prud’hommes, quoique rendant plus de 60 000 jugements par an, sont débordés, tant le patronat viole allégrement les règles du droit du travail. (Exclamations sur les bancs des groupes du R .P.R., U.D.F. et Front national /R.N.].)
M. Pierre Descaves [FN]. Bien sûr. Le chiffre que je viens de citer le montre largement ! 
M. François Bachelot . Vous devez aimer ça, vous faire violer ! C’est à croire que c’est un bordel, l’Assemblée, pour qu’on n’y parle que de viol !
M. le président. Monsieur Bachelot, je vous en prie, calmez-vous !

Tableau 3
de nouveau le bordel

M. François Bachelot. C’ est insupportable d’ entendre toujours dire que le patronat est là pour écraser les salariés.
Député socialiste 6. C’est insupportable pour les salariés !
Député socialiste 3. Allez ailleurs, monsieur Bachelot !
M. le président. Monsieur Bachelot, écoutez-moi un instant !
Député socialiste 4  [Auroux] . C’est un malade !
M. François Bachelot . Auroux, n ‘interrompez pas I (Protestations sur les bancs du groupe socialiste.)
M. Jean Auroux. Bachelot, ce n’est pas vous qui êtes chargé de l’ordre, ici, mais la présidence.
Député socialiste 3  On ne lui demande rien, à celui-là !
M. François Bachelot. Vous, vous n’ avez rien à dire ! (Nouvelles protestations sur les bancs du groupe socialiste.)
Député socialiste 4  [Auroux] L’extrême-droite est une entreprise de gardiennage !
M. François Bachelot. La France est malade . Avec des gens comme vous, on n’est pas sorti du bordel !
Député socialiste 5. Qu’ on appelle le médecin de service !
M. le président. Nous ne sommes pas dans un cabaret, mes chers collègues !

Tableau 4
rappel au règlement [LE GARREC / PS /6]

M. le président. La parole est à M. Jean Le Garrec, pour un rappel au règlement.
M. Jean Le Garrec. […] Nous ne nous laisserons pas agresser par certains collègues. Certains propos sont inadmissiblesinjurieux pour le groupe socialiste et inacceptables pour l’ensemble de la représentation nationale . Il est vrai que nous avons une vision de l’intérêt de la France et de l’intérêt des entreprises qui n’est pas partagée par tous ici, mais nous considérons comme intolérables le climat qui est en train de se créer et l’utilisation de mots orduriers comme en a prononcé l’un de nos collègues.

Tableau 5
l’Assemblée/ rappel au règlement [BACHELOT]

M. le président. La parole est à M. François Bachelot, pour un rappel au règlement.
M . François Bachelot. […]  Je pense comme vous, monsieur Le Garrec, que le chômage est un problème grave. Mais vous nous conduisez – quand je dis vous, je n ‘ accuse personne – à des propos que je reconnais excessifs parce que vous avez une approche systématique de l’entreprise qu’au nom de l’ensemble des entrepreneurs français nous ne pouvons pas tolérer. Et je ne suis pas particulièrement un entrepreneur.
Député socialiste 7.  Vous êtes leur porte-parole ici !
Député socialiste 3.  C’est nous qui, depuis cinq ans, avons réconcilié les Français avec l’entreprise ! 
M . le président. Je vous en prie, messieurs, faites tous l’effort d’écouter. Poursuivez, monsieur Bachelot.
M . François Bachelot. Alors, si nous acceptons de discuter au fond et de renoncer à nous livrer, dans chaque intervention, à une propagande systématique dans un sens ou dans l’autre, je crois avoir assez fait, dans d’autres activités, la preuve de mon sérieux pour adopter ici le même comportement. Mais si vous refusez de respecter la condition essentielle de tout débat intellectuel, c’est-à-dire la volonté d’éviter l’amalgame, eh bien ! nous serons toujours là pour nous opposer à votre propagande .
(Applaudissements sur les bancs du groupe Front national (R.NJ. – Interruptions sur les bancs des groupes socialiste et communiste .)
M . le président. Mes chers collègues, évitez de vous donner des conseils de banc à banc ; je ne crois pas que ce soit d’une très grande utilité.
Reprise de la discussion

Scène 2 [le lendemain]

Tableau 1
de nouveau le cabaret

M. François Bachelot . Eh bien, messieurs, si nous sommes des tenanciers de cabaret
M. Guy Ducoloné . Un député communiste. Ce n’ est pas nous qui avons parlé de tenanciers de cabaret.
M. François Bachelot. vous, vous êtes des maquereaux, car vous vivez de l’entreprise !
(Très vives protestations sur les bancs des groupes socialiste et communiste.)
M. François Bachelot . J’adjure le Gouvernement …
M. le président. Monsieur Bachelot, je vous coupe la parole pour vous inviter à modérer vos termes, sinon je vous la retirerai !
(Protestations sur les bancs du groupe Front national (R.N.J.)
Député socialiste 8. Retirez-lui la parole !
Député socialiste 9. Fasciste !
M. le président. Veuillez poursuivre, monsieur Bachelot. Mais je vous invite à choisir vos termes.
M. François Bachelot. Tout à fait !
Un député communiste [DUCOLONé]. C’est intolérable, monsieur le président !
Un député UDF. Maquereaux au vin blanc !
M . Jean Auroux .. Je demande la parole ! Je veux répondre à ces propos !
M. le président. Monsieur Bachelot, veuillez poursuivre.
M. Jean Auroux. C’est intolérable ! Qu’il retire ses propos !

Tableau 2
l’Assemblée/ rappel au règlement [AUROUX/ PS 4]

M. Jean Auroux . Je demande la parole pour un rappel au règlement.
M. le président. La parole est à M . Jean Auroux, pour un rappel au règlement.
M. Jean Auroux . Monsieur le président, mes chers collègues, le projet de loi que nous examinons est très important, et l’on ne peut pas laisser se dérouler les débats dans les conditions créées par certains de nos collègues.
Un député RPR. C’est vous qui les avez créées !
M. Jean Auroux. Non seulement ils ne respectent ni nos collègues socialistes ni nos collègues communistes, mais ils déshonorent l’Assemblée nationale.
Député socialiste 7  Très bien !
M. Jean Auroux. Nous ne voulons pas continuer à travailler dans ces conditions !
Une députée socialiste Parfaitement !
M. Jean Auroux. C’est pourquoi, en application de l’article 50, monsieur le président, je demande une heure de suspension de séance pour que M . Bachelot, s’il ne retire pas ses propos, puisse retrouver son calme.
M. François Bachelot. C’ est vous qui, hier, nous avez traités de tenanciers de cabaret !

Tableau 3
l’Assemblée/ rappel au règlement [ducoloné / PC]

M. le président . La parole est à M . Guy Ducoloné, pour un rappel au règlement.
M. Guy Ducoloné . Monsieur le président, mon rappel au règlement concerne de déroulement de la séance. Dans cette maison, les passions peuvent être vives, les arguments s’affrontent et quelquefois les mots dépassent la pensée de tel ou tel. Mais je viens d’entendre un député s’exprimer dans son langage habituel . En effet, hier soir,  le même personnage déclarait – je lis le compte rendu analytique : « C’est à croire que l’Assemblée est un bordel, puisqu’on y parle tout le temps de viol ! »
Un député Front national. Pas du tout !
Député socialiste 7. Oui, il ne connaît que cela !
M. François Bachelot. Mais pas du tout, monsieur Ducoloné !
Une députée communiste. Cela le poursuit !
M. François Bachelot. Mais c’est Auroux qui nous a traités de « tenanciers de cabaret »!
M. Guy Ducoloné . Je vous en prie ! Voilà maintenant que nous serions des « maquereaux » dans une assemblée qui serait devenue un cabaret !
M. François Bachelot. C’ est Auroux qui a parlé de « tenanciers de cabaret »
M. Guy Ducoloné . C’est inadmissible . Nous sommes à l’Assemblée nationale . Nous discutons de textes qui intéressent les travailleurs.
La députéecommuniste. Oui, parfaitement ! Les propos de M . Bachelot sont honteux !
M. Guy Ducoloné . Je connais une entreprise dans laquelle le patron veut licencier 168 travailleurs. ..
M. Pierre Descaves [FN]. Sur combien ? Depuis 1981, vous avez créé un million de chômeurs !
M. Guy Ducoloné. Mais peu importe sur combien ! Un chômeur, messieurs, c’est un homme en difficulté . (Exclamations sur les bancs du groupe Front national [R .N. ») Ce sont 168 travailleurs de Schlumberger-Clamart qui risquent d’être licenciés, tout simplement parce qu’il est plus rentable de traiter avec les Japonais.
M. Pierre Descaves. Encore une entreprise en difficulté !
M. Guy Ducoloné. Moi, je dis qu’il faut discuter. Moi, je dis qu’il faut que quelqu’un intervienne. Quand nous discutons d’un tel texte, comme hier de celui sur la flexibilité, nous pouvons être en désaccord avec vous les patrons …
M. François Bachelot. « Médiocres, archaiques, abusifs, moyenâgeux », qui a dit cela ?
M. Guy Ducoloné. … mais, au moins que l’on respecte les travailleurs, hommes et femmes . Nous avons sur nos bancs, et nous sommes les seuls, des ouvriers et des ouvrières, et nous nous élèverons chaque fois que vous voudrez les injurier, que ce soit M. Bachelot ou tout autre . C’est là le langage du fascisme, et nous ne l’acceptons pas !
M. Albert Peyron [FN] . Ca recommence, c’ est inadmissible I On est toujours traités de fascistes dans cette assemblée !
M. Guy Ducoloné. Vous êtes des fascistes I
M. François Bachelot. C’ est vous les fascistes ! Parlez-nous des goulags ! Parlez-nous des asiles psychiatriques Parlez-nous de l’Afghanistan ! Vous manquez de pudeur !
M. le président. Monsieur Bachelot, ça suffit ! C’est vous qui, en usant d’un terme que je considère comme malheureux, avez provoqué l’incident. N’en rajoutez pas, je vous en prie ! Voilà un quart d’heure perdu à cause de vous !

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