J13 ( 25 juin )
Le président ( Jean-Louis Debré ) semble être le seul à pouvoir maîtriser la fougue de Maxime Gremetz
Les communistes – comme on l’a vu – sont très présents dans le débat. Toutes leurs interventions ne sont pas aussi sérieuses, approfondies que le laissent entendre les courts extraits publiés ci-dessus. Maxime GREMETZ continue à provoquer la « majorité silencieuse » UMP .
« – Maxime Gremetz.Ils sont impatients et je les comprends : se taire en permanence, ce n’est pas facile. Moi-même, je ne pourrais pas !
– François Goulard.On avait remarqué !
– Maxime Gremetz. Je vous avoue que je vous admire, mesdames et messieurs de la majorité. (Rires.)
Vous aurez la médaille du mérite national ! Quatre cents députés de la majorité à qui l’on a dit d’être là mais de se taire ! Quel mérite, en effet !
– Le président.Monsieur Gremetz, sur ce point, je suis d’accord avec vous.
[…]
– Bernard Accoyer, rapporteur. Ce que vous dites est ridicule, monsieur Gremetz ! Il y a des limites !
– Maxime Gremetz.Oh, la colère commence à venir !
[…]
– Jean-Pierre Brard. Il faut faire une prescription au docteur Accoyer !
– Maxime Gremetz. Docteur Accoyer, je ne vous avais jamais vu dans cet état-là, même quand vous étiez dans l’opposition ! Seriez-vous en train de perdre votre sang-froid ?
– Le président. Monsieur Gremetz, abordons le fond du débat ! »
Le président Jean-Louis Debré semble être le seul à pouvoir maîtriser la fougue de Maxime GREMETZ .
Mais, à droite, cette collusion entre le président et les communistes n’est pas du goût de tout le monde – en particulier pas du goût du rapporteur :
« – Maxime Gremetz. Je n’ai jamais vu une majorité godillot de la sorte.
– Bernard Accoyer, rapporteur. Monsieur le président, il ne faut pas laisser dire cela.
[…]
– Le président. Je demande simplement aux orateurs du groupe communiste et républicain de faire court. J’ai une interprétation du règlement qui ne fait pas l’unanimité… »
RETOUR
Accueil_PAGES ]