27 avril 2009. Les députés débattent de la réforme du Règlement de l’Assemblée nationale. Des députés socialistes se lancent à l’assaut de la tribune pour protester contre qui tentait de faire passer en force « sa » réforme du Règlement.
15 septembre 2010. Les députés achèvent – il est neuf heures du matin ! – le débat sur les retraites. Les députés socialistes courent après le même B.ACCOYER qui, en violation dudit Règlement, venait de couper la parole à quelque cent députés inscrits pour ce qu’on appelle les « explications de vote ». En 2009, j’écrivais – dans un moment de révolte et de sursaut démocratique – un texte intitulé » la réforme du travail parlementaire : bonjour l’ennui ! »
Dans ce texte, je proposais d’en revenir aux fondamentaux , c’est-à-dire de se demander – tout bêtement ( !) – à quoi servent les débats parlementaires (plus particulièrement les débats de l’Assemblée ) ?
Ce texte était dit « fondateur » pas seulement parce qu’il tentait de revenir aux fondamentaux, au fondement, aux fondations mais aussi parce qu’il allait marquer la création – et servir de trame du présent blog. En 2010, j’aurais pu me réjouir d’avoir eu raison – à un moment où beaucoup de commentateurs pensaient qu’il y avait quelque chose de bon à tirer de cette réforme. Mais, là encore, la révolte l’emporta. Et le sursaut. Et CE sursaut.
J’ai donc entrepris de revisiter – à chaud – la grille d’analyse que j’avais élaborée un an plus tôt. A la réflexion sur le POURQUOI (les débats, « à quoi çà sert ? ») , j’ai ajouté une réflexion sur le COMMENT ( les débats, « à quelles conditions ? »/ voir autre page )
D’où les articles qui vont suivre
Les débats de l’Assemblée nationale servent à …
– proposition 1 : donner CORPS à la loi [ page 2 ]
– proposition 2 : donner FORME à la loi [page 3 ]
– proposition 3 : donner FORCE à la loi [page 4 ]
– proposition 4 : donner SENS à la loi [ page 5 ]
– proposition 5 : donner CHAIR et VIE à la loi [page 6 ]
– proposition 6 : faire du LIEN, faire de l’UN [page 7 ]
– proposition 7 : FAIRE EXISTER LA NATION [ page 8 ]